Biographie sommaire, quoi que…
Peintre, graveur, auteur-illustrateur, il est né à Paris en 1953. Taille-doucier de 1972 à 1986 à l’atelier Georges Leblanc à Paris, il se consacre ensuite à sa création personnelle. La recherche de nouveaux supports lui permet d’explorer des techniques aussi différentes que la gravure et les monotypes, l’aquarelle, les fixés sous verre, l’illustration, les installations en papier mâché…
De 1990 à 2000 il collabore à l’agence d’illustrateurs HK Portfolio à New-York. A partir de cette date il réalise une œuvre prolifique (oui bon faut pas exagérer non plus…) mêlant le plus souvent avec bonheur (ça aussi c’est vite dit !) le texte et le dessin. En 2012 il participe au colloque « Horreurs enfantines » au cours de l’exposition Tim Burton à la Cinémathèque Française. En 2014, pour l’exposition Gustave Doré, le musée d’Orsay lui commande un album illustré destiné au jeune public : Gustave dort.
En collaboration avec sa femme Kiki, se rapprochant de plus en plus de ce que celle-ci appelle avec sa verve légendaire « le spectacle mort-vivant », ils organisent depuis 2001 de fréquentes expositions en France et dans le monde entier. Ces installations ludiques et parfois monumentales, comme celles du Chateau de Trévarez dans le Finistère (en 2013, 2014, 2016, 2019 et 2022) destinées à un large public et s’apparentant de plus en plus à des mises en scène, nécessitent les compétences variées de jardiniers, techniciens, vidéastes, comédiens, musiciens, ainsi que celles de petites mains de toute sorte.
Les plus prestigieuses de ses installations sont à ce jour « la Route des Jeux » au Musée du quai Branly à Paris en 2010, « Il était une fois le Girafawaland » au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse en 2015 (avec une « extension volante » à l’Aéroport de Blagnac), et au Museum d’histoire naturelle de Bordeaux en 2020.
Une rétrospective a eu lieu en 2016 à l’Abbaye de l’Escaladieu dans les Hautes-Pyrénées sous le titre des « Très Riches Heures de Kiki et Albert Lemant ».
Sommaire…
Le vernissage de ma première expo date de 1976 et a eu lieu dans une toute petite galerie à Manresa en Espagne. On était deux, le galeriste et moi.
Le vernissage de ma seconde expo c’était à Mouvaux près de Lille en 1978, le jour où l’Italie a sorti la France 2 à 1 en Coupe du Monde de football. Cette fois c’était mieux, on était trois.
J’aurai peut-être dû m’arrêter là mais il y a eu une autre expo, à la Galerie Belle et Belle à Paris fin 1978, pas de match ce jour-là, il y a eu un peu plus de monde et après ça s’est amélioré…
J’ai un peu de mal aujourd’hui à retrouver les dates de toutes les expos passées (environ 150) ainsi que toutes les participations à des salons, (Paris, Madrid, Barcelone, Dusseldorf, Francfort, Bologne, Bâle…) et expos collectives. La faute à un classement assez particulier dans mon atelier. Ceux qui connaissent l’endroit comprendront…
Je citerai tout de même quelques-unes des principales galeries sans lesquelles peu de gens connaîtraient mon travail, mais sans hiérarchie ni chronologie :
Galerie Kieffer (Paris) ; Galerie Eonnet-Dupuy (Paris) ; Galerie Médicis (Besançon) ; Galerie Courant d’Art (Mulhouse) ; Galerie le Cercle Bleu (Metz) ; Galerie Jas (Breda NDL) ; Galerie les Funambules (Vannes) ; Galerie Estampadura (Toulouse) ; Galerie Gilg (Zürich) ; Galerie Angle Aigu (Bruxelles) ; Jean-Dominique Sauret avec Empreintes ; et bien entendu la Galerie Ligne Treize à Genève et la Librairie L’Iris Noir à Paris !
Quant aux médiathèques, centres culturels et salons du livre qui nous ont invité à faire les zouaves, signalons, entre autre, les Médiathèques d’Angers, de Toulouse, celles des Mureaux, du Sucy-en-Brie, de Sevran, de Vitry-sur-Seine, de Tarbes, de Vannes, les Trinitaires à Metz, Villeurbanne, Montbard, le CREA à Kingersheim, La Minoterie à Nay, L’Ecu de France à Viroflay, les salons de Cherbourg, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Grenoble, Lorient, Saint-Julien-de-Concelles, et j’en oublie sûrement…
Je peux aussi citer quelques très sérieuses institutions qui au cours des dernières années nous ont courageusement fait confiance soit en nous exposant, soit en nous passant commande de diverses choses, livres, pièces, installations, catalogues détournés etc. :
Le Musée du Quai Branly (Paris) ; le Musée d’Orsay (Paris) ; la Halle Saint-Pierre (Paris) ; le Musée du Jeu de Cartes (Issy-les-Moulineaux) ; Le Musée historique de la Ville de Paris (Hôtel des Invalides. Paris) ; le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse ; le Muséum d’histoire naturelle de Bordeaux ;le Forum Meyrin (Genève) ; l’Institut Français de Cracovie ; le Carmel (Tarbes) ; le Chateau de Trévarez (Finistère) ; l’Abbaye de l’Escaladieu (Hautes-Pyrénées) ; le Centre National de l’Illustration (Strasbourg)…
Dans le rubrique « Quoique »
Il faudrait peut-être aussi parler de trucs bizarres qui nous ont été demandés au fil des années par des « clients » ou « producteurs » courageux mais inconséquents:
Des menus « timbrés » Pour Alain Ducasse. Des étiquettes de vins pour des vignerons du sud-ouest. Des affiches pour la programmation-jeunesse d’une scène nationale (le Parvis pour ne pas la citer, ah ben si finalement…). Une maquette d’imprimerie en taille-douce pour la société Col’Art au Mans.
Et surtout des centaines de poules en papier mâché pour le compte d’un éditeur suisse merveilleux et fou, Kurt Börer des Editions Manus Verlag à Zûrich.
Entre autres…
Et puis, pour être tout à fait honnête et en finir avec cette biographie, il y a deux personnes qu’il me faut citer.
Ce sont deux de mes « éditeurs », deux grands « amateurs d’estampes » et amis fidèles qui m’ont à mes débuts beaucoup soutenu, encouragé et sans qui rien n’aurait été possible:
Il s’agit de Tanguy Garric et d’Eric Lefèvre qui doit en ce moment bien rigoler sur son petit nuage, un verre de pif à la main et un livre dans l’autre !